Connaissez-vous cette expression?
Le People pleaser tente de plaire à tous. Il va jusqu’à oublier ses propres besoins, envies ou intérêts. Jusqu’à ne plus se reconnaître dans son côté unique. De peur d’être rejeté, de soulever des conflits, d’être jugé, on tente parfois d’acheter la paix. De dire Oui à tous. De trouver ce parfait compromis pour que tous soient heureux…
On oublie parfois que le juste milieu s’avère rarement être la bonne solution et que l’oublie total de soi est définitivement malsain. On renie nos envies et l’autre est tout autant déçu. Que faire alors?
J’ai oeuvré dans le milieu de la danse professionnelle pendant plusieurs années. Étant kinésiologue de formation, je me suis aussi lancée dans le milieu de l’entraînement. Je suis de nature artiste. Une femme très connectée à ses émotions et très axée sur la vie spirituelle. Vous comprendrez que j’ai été confrontée à des milieux qui ont pu me paraître parfois superficiels tant ils peuvent être axés sur l’apparence physique. J’ai tentée trop longtemps dans ces moments de carrière d’entrer dans le moule. Je répondais aux exigences pour avoir des contrats ou acquérir la popularité que je croyais nécessaire à un vif succès financier.
Ce n’est que lorsque j’ai complètement lâché prise sur ce que les gens pensaient de moi que la magie s’est opérée. Lorsque je me suis rendue aux auditions avec la seule intention d’être complètement moi. Lorsque je me suis pleinement assumée dans mon désir d’équilibre et non du corps « à la mode ». Ce n’est que là que j’ai vécu une joie réelle et contagieuse. Ce n’est que là que ma clientèle a commencé à me ressembler vraiment. Ce n’est que là que mes contrats me semblaient si faciles à trouver et à honorer que je ne travaillais plus une seule minute!
La joie véritable est seulement arrivée lorsque j’ai accepté d’être pleinement moi et de ne faire aucun compromis là-dessus. Les gens qui aiment sont ceux qui doivent graviter autour de nous. On ne peut plaire à TOUS sans arrêter de se plaire à soi… Alors, pourquoi ne pas choisir de plaire à moins mais qu’il fasse toujours bon vivre en soi?
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