Pourquoi au bout d’une quinzaine d’années à pratiquer un Yoga non-dogmatique j’ai adhéré à une pratique plus traditionnelle.
Lors de ma jeune vingtaine, j’ai été formée en Yoga athlétique ou Power Yoga. Je faisais mes débuts dans le monde du conditionnement physique. J’étais une jeune femme très axée sur la performance et je trouvais déjà un gros défi d’avoir à faire une pratique sportive dans une ambiance calme. L’idée de méditer m’était très farfelue.
L’épuisement
Ma vie avait toujours un rythme effréné! Il m’était même impossible de m’asseoir dans la maison et d’être bien à ne rien faire. Bien avec moi…
J’étais tellement déconnectée de mes émotions et de mon être! Je trouvais tout à fait normal de ne vivre que dans mon « mental ». C’est ce que j’avais appris à faire et ma facette performante me valait d’ailleurs des éloges depuis mon jeune âge.
Jusqu’à ce que…
Jusqu’à ce que le mal-être devienne si grand qu’il m’était impossible de continuer d’avancer. Jusqu’à ce jour où plus rien ne pouvait me faire sortir de mon lit.
On m’a dit que j’étais en dépression… en burn out.
Moi la forte? Moi la performante?
Je n’avais pas le TEMPS pour ça!
Et pourtant
J’ai dû réapprendre à vivre. Réapprendre à aimer la vie. J’ai dû connecter à mon âme une fois pour toute et apprivoiser tant ma vulnérabilité que ma force. J’ai commencé à m’accepter et à m’aimer, un pas à la fois, grâce au développement personnel et au temps d’arrêt forcé que mon corps m’a obligée.
Mille mercis à la vie pour ce moment de vérité qui m’a permise de recréer ma vie. Maintenant je chéris quotidiennement des moments de quiétude en solo, des moments d’introspection et de connexion aux merveilles de la vie.
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