Comme femme d’affaires, j’ai longtemps été mal à l’aise de me promouvoir, de partager mes services ou de mentionner mes tarifs. J’avais l’impression que c’était impoli de se mettre de l’avant. Au fil du temps, j’ai été touchée par des centaines de messages me remerciant pour l’impact que j’avais eu. Et doucement, j’ai compris.
Nous avons tous plusieurs talents et dons innés. Lorsque nous les développons, ils s’amplifient. J’ai eu la chance d’être fonceuse dans ma vie professionnelle. Je n’ai que très rarement occupé des postes qui ne me passionnaient pas. Et lorsque c’est arrivé, j’ai toujours su quitter rapidement pour m’orienter où mon coeur voulait que je sois. Pour cette raison, j’ai été passionnée et épanouie au travail la plupart du temps… et toujours depuis que je suis entrepreneure! C’est un sentiment vraiment gratifiant de savoir que l’on est sur son X, ou tout près.
Parce que je me suis toujours autant amusée, j’ai souvent remis en doute la nécessité d’être payée! Dans mes débuts, j’oubliais de déposer les chèques reçus ou même de charger mes clients. Ensuite, je me suis créé un système plus rigoureux, mais j’offrais toujours plus que ce pour quoi on me rémunérait… C’est parfois encore le cas!
Avec les apprentissages que j’ai fait sur moi, j’ai réalisé que j’avais des croyances limitantes. J’ai grandi en entendant que l’argent était rare et qu’il était mieux de donner que de recevoir car cela voulait nécessairement dire que l’on avait un grand coeur. Victime de racisme, l’enfant que j’étais jadis a aussi intégré qu’il valait mieux se faire discrète pour éviter d’être persécutée. J’ai aussi intégré très tôt que tout ce qui est facile pour soi n’est pas digne d’une reconnaissance. Qu’il faut plutôt avoir travaillé dur pour mériter d’être reconnu. Pour toutes ces raisons, j’ai attaqué ma vie professionnelle comme une guerrière humble et généreuse! Toutefois, j’ai définitivement souffert de ces croyances.
Pour aider les autres à développer leur plein potentiel, il faut savoir soi-même le faire. M’infliger un travail ardu au détriment de mes talents naturels n’offre rien au monde qui m’entoure. Me garder petite par peur d’être ridiculisée fait en sorte que mon message pouvant aider des milliers de gens ne se rende qu’à quelques dizaines d’individus. Donner plus que ce que je reçois par manque de confiance en ma valeur ne me nourrit pas et tout déséquilibre de ce genre crée tôt ou tard du mécontentement.
Une conférencière que je respecte beaucoup m’a inspirée en disant: « Si tu as encore peur de prendre ta place en ligne, de peur d’être jugé, c’est que tes actions sont encore à propos de toi. Si tu penses que ce que tu as à dire peut avoir de la valeur, ne serait-ce que pour une personne dans ce monde, alors partage ton message! » Je comprends aujourd’hui que la femme que je suis peut contribuer au monde en l’inspirant et en lui donnant des outils de bonheur véritable, et qu’il n’y a aucune gêne à le faire en grand et à être rémunérée pour!
Puissions-nous tous reconnaître notre valeur et briller de qui nous sommes
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