En fais-tu juste trop?

En fais-tu trop?

Te retrouves-tu parfois dans un tourbillon d’impondérables, de nécessités, de projets qui semblent plus importants les uns que les autres et de responsabilités qui enorgueillissent ton ego?

Je sais, tu n’as pas envie de penser que tu nourris ton ego. Parce qu’on l’a diabolisé. Mais ton ego, c’est la version que tu t’es faite de qui tu dois être, de ce qui te définit comme « être humain » et l’ensemble des qualités et défauts que tu as choisi d’accepter comme étant tiens. C’est simplement les choses qui confirment ta version mentale de qui tu es.

Ce n’est pas mauvais. Ce n’est pas le démon. Mais… c’est une version tellement limitée de ce que tu es véritablement.

Tu peux choisir d’avancer dans ta vie en suivant ce tas de règles que les générations qui t’ont précédées ont suivies et t’ont légué. Tu peux faire tes choix en fonction de l’étiquette qu’on a posé sur toi dans ton enfance. Tu peux aussi vivre ta vie entière en suivant le troupeau social dans son engourdissement général. Ou tu peux…

Tu peux te découvrir.

Tu peux oser connecter à plus grand.

Tu peux te permettre de voir, de sentir, de fusionner avec tout ce qui vit et de ne plus te définir comme cet individu isolé, limité et séparé.

Oui, tu peux.

Ça peut te sembler tordu, trop poétique, romanesque ou abstrait. Mais si tu lis ce texte, c’est qu’une partie de toi comprend. Que ce soit à 10 ou à 90% n’a pas vraiment d’importance.

Si ces mots résonnent, relis-les. Intègre-les, à mesure que tes versions déformées de toi s’intègrent les unes aux autres, fusionnent, s’alignent.

Si ça peut t’aider, saches que pour moi, s’aligner, ça demande de s’éloigner du bruit. Du bruit externe et du bruit interne aussi.

Va jouer dehors sans ton téléphone. Va prendre un thé près de la rivière sans personne. Médites sans voix ou musique pour guide. Dessine donc sans canevas pour une fois! Et puis après ça? Je ne sais pas…

As-tu l’impression que t’arrêter un peu, c’est « plate »?  Que passer du temps seul, c’est triste?

Eh bien, tu sais quoi? Tu vas non-seulement connecter avec qui tu es vraiment, tes désirs profonds et ton essence, mais aussi, cette connexion profonde au vivant intangible te rapprochera plus des autres que toutes les discussions mentalement censurées que tu peux avoir avec eux. Et aussi, que tous ces moments où tu es tellement en manque de toi-même que ton corps est présent mais aucun autre segment de toi ne l’est.

Ralentis. Fais de la place dans ton horaire pour toi. Fais-le là! C’est un chemin qui semble vide mais dans ce vide il y a ton cœur. Il y a ton âme & tous ses trésors insoupçonnés.

Namaste