Cette semaine j’ai été ébranlée par la mort de quelqu’un.
C’est étrange comme lorsque la vie cherche à t’envoyer un message, elle le fera par divers événements, discussions & rencontres. Ce week end une dame âgée m’avait déjà, dans toute sa légèreté, sensibilisée à ce sujet. Mais aussi, j’avais eu un élan intuitif la semaine dernière de créer une célébration méditative pour la fête des morts, donc pour ce vendredi.
Étrange non?
Pourquoi la mort vient-elle à moi en ce moment?
Possiblement parce que malgré tout ce que je pense et fasse actuellement, je ne vis pas encore pleinement? Possiblement aussi pour que je profite encore davantage de chaque moment, de chaque relation et de chaque projet. Assurément pour que je ne remette pas à demain mon bonheur dans chacune des sphères de ma vie, aussi difficiles puissent être certaines décisions!
Pourquoi la mort me rend mal à l’aise?
Parce qu’elle me fait réaliser qu’il se puisse que je perde les gens que j’aime, la vie telle que je la connais, ou encore parce que je prends conscience que je ne peux pas vraiment remettre à plus tard quoi que ce soit. Quand la mort frappe, peu importe l’âge, peu importe les rêves que l’on avait, c’est le fait de ne pas avoir vécu qui est le plus triste, non?
La mort, c’est la fin de quelque chose et le début d’autre chose.
Et si j’acceptais de laisser mourir certaines parties de moi, quelles beautés inaccessibles jusqu’à présent pourraient-elles naître? Si j’acceptais de fermer certaines portes, de terminer certains contrats de vie, de tourner le dos ou transformer certaines relations afin de cultiver ce qui fait encore davantage vibrer mon âme, qui serais-je?
Et toi, qui serais-tu?
La majorité d’entre nous n’avons pas peur de la mort. Nous avons plutôt la peur de vivre, d’oser, de rire et d’aimer!
En ce 1e novembre, que cette fête de la mort nous aide à célébrer la vie dans toutes ses couleurs, toute sa splendeur et toute son intensité.
Love & light
Meyranie
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